Si la pandémie COVID a montré toute l’importance de l’hôpital public dans la prise en d’une population exposée, elle a surtout démontré les limites du marché et de ses règles quand il a manqué de tout, de lits, de personnels, de matériel et de médicaments.

Si l’on note l’effort financier de 19 milliards à travers le Ségur, l’ONDAM à 4,1% pour l’année 2023, on constate aussi leur insuffisance. Les augmentations de salaire et les mesures d’amélioration des conditions de travail quand elles ont été négociées, n’empêchent pas la fuite des personnels et son corolaire la fermeture de lits.

SUD-Santé APHP appelle l’ensemble des parlementaires à prendre leur responsabilité à l’heure où s’ouvre la discussion sur le PLFSS à l’assemblée nationale. Les représentants de la nation doivent débattre et plus encore voter en conscience car de ce qu’ils décideront de suivre ou d’amender la proposition du gouvernement dépendra la survie à court terme de notre système de santé, de notre hôpital. Les choix ne sont pas sans conséquences, s’agissant de l’hôpital, personne ne peut plus l’ignorer.

Les hospitaliers n’oublieront rien !