Hospitalier(e)s : ensemble levons nous contre l’injustice et Contre ce gouvernement qui maltraite ses héros.
Refusons la baisse de notre salaire en cas d’arrêt maladie
Refusons la baisse de notre salaire en cas d’arrêt maladie
Le syndicat SUD-Santé APHP est inquiet de la nomination du premier ministre, (puis) du gouvernement et de la déclaration de politique générale qui en a suivi. Avec comme seul dessein, la réduction de la dépense publique à hauteur de 60 milliards pour la seule année 2025 sans ne toucher, par ailleurs, ni à l’armée, ni à la police, ni à l’éducation, ciblant donc préférentiellement les collectivités territoriales, la sécurité sociale et à la marge le fonctionnement de l’état, nous mesurons là une attaque frontale de notre secteur quand le contexte nécessiterait au contraire un soutien sans faille.
Ce décret définit la procédure par laquelle un infirmier-e en soins généraux peut être autorisé à réaliser les actes et activités exclusifs des IBODE. Cette question s’impose alors que le nouveau texte, amendé sous la pression des lobbies chirurgicaux, introduit un dispositif de Mesure Transitoire (MT). Ce dispositif permet à des IDE, ayant une année d'expérience en bloc opératoire, d’accéder à une formation raccourcie de seulement 28 heures, contre deux années actuellement pour obtenir le diplôme d’Infirmier de Bloc Opératoire Diplômé d’État (IBODE). Une solution rapide et peu coûteuse face à la pénurie d’IBODE, mais dont les effets sur la qualité des soins et la sécurité des patients sont déjà mis en cause.
Si le gouvernement présente en ce moment sa proposition de budget d'État pour 2025, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale suivra, et pour en avoir pris connaissance, c’est alarmant.
Derrière ce mouvement de protestation contre la vie chère, c’est le poids de l’histoire qui conduit toute une population à se révolter. Comment l’État français a-t-il pu laisser un territoire de la République avec 27 % de sa population vivant sous le seuil de pauvreté ? Comment justifier de tels écarts de prix avec la métropole ? Pourquoi, après les grandes mobilisations de 2009, en est-on toujours au même point ?
Le syndicat Sud Santé AP-HP prend acte des résultats des élections européennes, de la montée de l’extrême droite et de l’annonce par le Président de la République de la dissolution de l’Assemblée Nationale.
Décret: https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000005632968/
En 2020 Martin Hirsch, alors Directeur Général de l’AP-HP invitait organisations syndicales et représentants de la Commission Médicale d’Etablissement Centrale (CMEC) à négocier ce qui allait devenir le « projet social de l’AP-HP » afin de répondre et trouver des solutions aux problèmes d’attractivité et de fidélisation de l’institution. Seuls les syndicats SUD et CFDT ont accepté la proposition.
Concernant les métiers de l’hôpital, les réingénieries se multiplient. Ainsi les référentiels de formation sont rediscutés. Ce fut le cas pour la formation infirmière en 2009, revisitée pour une deuxième fois depuis le début de l’année. En 2023, les aides-soignants ont vu, à l’issue du processus de réingénierie, leur champ de compétence élargi et une reconnaissance en catégorie B. Les métiers de technicien de laboratoire, de préparateur en pharmacie et de diététicien passent également sous les fourches caudines de la réingénierie. Officiellement, il s’agit de faire entrer nos formations professionnalisantes dans le cadre défini par le processus de Bologne, dit LMD (Licence, Master, Doctorat) dont l’objectif est une harmonisation des diplômes de l’enseignement supérieur, une mobilité facilitée des étudiants dans les états signataires, une reconnaissance des durées d’étude par un système de comptage commun. A l’observation, les…
Le #MeToo à l’hôpital fait la une de la presse ces derniers temps, alors qu'à plusieurs reprises des témoignages avaient déjà été mis en lumière. Mais il aura fallu la dénonciation Pr Karine Lacombe proche du gouvernement envers un confrère Dr Patrick Pelloux pour que le sujet revienne sur le devant de la scène.
LA DEMISSION
Demande de Mutation
La médecine gériatrique doit répondre à la transversalité des affections chez la personne âgée.
La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 oblige les employeurs à s’engager pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
Bientôt en débat au Parlement, le projet de loi sur l’aide à mourir ouvre l’espoir pour de nombreux malades incurables de pouvoir choisir leur mort. Mais par les conditions qu’il édicte, il laisse de nombreuses questions en suspens. La première d’entre elle : sera-t-il vraiment applicable ? Analyse et opinion.
Dans un contexte de crise de recrutement dans les pharmacies de l’APHP et plus encore dans la Fonction Publique Hospitalière en général, avec un grand nombre de postes vacants (plus de 60 annonces sur le site de recrutement de l’APHP), les conditions de travail sont de plus en plus insupportables.
Depuis plusieurs années, le projet de construction du nouvel hôpital universitaire Grand Paris Nord mobilise notre syndicat.
Il arrive parfois que des éléments de la mythologie se transposent dans les situations actuelles. C’est notamment le cas pour la mise en place du schéma horaire des 12 heures.
VAUTRIN/PANNIER RUNACHER :
Avant la loi sur la réduction du temps de travail, peu de services, essentiellement les services de soins critiques, les réas travaillaient sur un cycle de 12h, certains travaillaient même en 24h (SAMU).
Beaucoup de débats, de rumeurs autour de l’organisation et l’impact des jeux olympique 2024 sur la prise les congés annuels d’été 2024.
Retrouver toutes les grilles de salaires mise à jour ici
Durant l’été, plusieurs décrets d’application ont été publiés suite au vote de la loi sur la réforme des retraites. La mesure majeure et injuste est le report de 2 ans de l’âge légal de départ à la retraite. Les syndicats unanimes ont dénoncé cette réforme et demandé le retrait de celle-ci. Le gouvernement est passé en force en utilisant le 49-3 et n’a pas entendu leurs arguments.